Portrait d'Amaury Fimbel

Le 17 février 2021

La Fondation pour l’Université de Lyon vous invite à découvrir l’interview d’Amaury Fimbel, alumni de la promotion 2018-2019 de la formation « Chef de projet plastronique » et maintenant doctorant CIFRE au sein d’ArianeGroup SAS.

Quel a été votre parcours suite à votre formation « Chef de projet plastronique » ?

J’ai validé ma formation en effectuant un stage au laboratoire de Génie Électrique et Ferroélectricité (LGEF) de l’INSA Lyon, en collaboration avec l’entreprise ArianeGroup SAS. Je travaille toujours sur ce projet, en contrat de doctorat CIFRE.

Avez-vous des exemples concrets de mise en pratique des compétences que vous avez acquises au cours du parcours plastronique ?

La formation plastronique nous a inculqué une véritable culture de la recherche en laboratoire. Comment réaliser une recherche bibliographique pertinente ? Comment mettre en place un protocole de manipulation expérimental efficace et sécurisé ? Comment rédiger et présenter ses travaux à des personnes ayant ou non des connaissances dans le domaine ? Toutes ces questions correspondent à des compétences acquises au cours de la formation que je réutilise très souvent au quotidien.

Quelles sont vos ambitions professionnelles ?

Professionnellement, une thèse CIFRE présente l’avantage de me rapprocher aussi bien du domaine industriel que du domaine académique. À l’issue de mes études, j’espère donc avoir la possibilité de continuer dans l’une ou l’autre de ces branches, en tant qu’ingénieur recherche et développement ou enseignant-chercheur. Je considère la recherche comme un élément essentiel pour le futur de notre société, que ce soit à son niveau le plus fondamental ou pour son application concrète.

Dans des domaines aussi précurseurs que la plastronique, la recherche industrielle et la recherche académique sont intimement liées, le succès de cette technologie repose d’ailleurs sur l’interaction entre ces deux milieux. La formation plastronique nous a fourni les outils pour être acteurs de cette collaboration et je souhaiterais continuer à y prendre part.


Maintenant qu’un peu de temps a passé, que retiendriez-vous de la formation « Chef de projet plastronique » ?

Mes souvenirs resteront ceux d’une formidable aventure humaine et pédagogique pendant laquelle les élèves ont pu participer à l’élaboration de leur formation et où leurs avis ont été pris en compte afin d’adapter au mieux la qualité et le contenu des enseignements.

Le fait d’avoir des étudiants provenant de différents horizons scientifiques est, à mon avis, un véritable atout pour le parcours. Les connaissances des uns et l’envie d’apprendre des autres ont permis de créer très rapidement un groupe de travail efficace et convivial. Nous avons ainsi pu acquérir des bases utiles sur certains domaines scientifiques tout en nous ouvrant aussi à la communication et à la pédagogie pour partager nos connaissances sur notre domaine d’origine.

La plastronique étant une technologie pluridisciplinaire, l’interaction entre les personnes est fondamentale pour mener à bien des projets scientifiques, industriels mais aussi humains. Il nous faut la cultiver pour répondre efficacement aux défis de demain.

Quel conseil donneriez-vous aux étudiants de la promotion 2020-2021 ?

Soyez curieux et n’ayez surtout pas peur d’entreprendre !